PAS DE PAYS SANS PAYSANS : du Ségala ou du Causse ils doivent être suffisamment nombreux pour occuper et faire fructifier nos territoires ruraux, menacés à la fois par la désertification et par l’urbanisation, et les transmettre en toute sérénité à nos enfants. De plus en plus seul, l’agriculteur, souvent éleveur, est entravé par de très nombreuses règles. Dirigeant et responsable d’une petite entreprise, qui génère plusieurs emplois induits, il en est aussi fréquemment l’exécutant unique : nul doute que la proposition de François Bayrou de créer deux emplois sans charge pourra aider.
En effet, par obligation et pour obtenir les indispensables compensations de prix de ce qu’il produit (lait, viande, céréales, vin) l’agriculteur a du passer de l’oral à l’écrit sans aucun droit à l’erreur. Sans ces compensations il ne pourrait ni vivre, ni continuer à produire. Si elles devaient disparaître ce ne pourrait être qu’au profit de prix rémunérateurs, permettant de dégager un revenu comparable aux autres catégories socio- professionnelles.
Nos fermes produisent des produits d’excellence, labellisés, AOC Gaillac, veau et volailles du Ségala, lait ou fromages de vaches ou de chèvres, agneau de pays, porcs charcutiers, oies et canards, nourris avec des céréales et de l’herbe. Nos exploitations produisent déjà des biocarburants, elles en produiront plus encore car ce sont des énergies renouvelables dont nous avons besoin, l’objectif étant seulement de satisfaire aux directives européennes. Ces productions concurrentielles parce que nouvelles, orienteront à la hausse le prix des produits agricoles.
Et le panier de la ménagère dans tout cela ? observons, il comprend des produits laitiers, du pain, de la viande, des légumes, du vin, des fruits pour l’essentiel. Et il ne pèse que
13% du budget. Les produits d’ excellence issus de nos terroirs doivent y être présents tout comme dans la restauration collective pour permettre au consommateur de cultiver le goût de l’authentique en ne payant pas forcément plus cher (circuit direct). Renouer avec le bien manger, permet aussi d’avoir un impact sur la santé publique, par une alimentation saine et équilibrée .
Enfin, la recherche doit être le ciment nécessaire pour définir les fermes de demain, combien de travailleurs dans chacune, quelle capacité de production ? la recherche doit aussi permettre le développement de l’agriculture raisonnée, déjà très présente, mais aussi biologique. La recherche neutre , impartiale est la seule façon de poser le problème des OGM non pas de façon globale mais dossier par dossier avec rigueur et autorité.
C’est pourquoi, l’agriculture de chez nous, comme celle de la France, la première en Europe, doit tenir toute sa place, dans la valorisation de nos espaces ruraux, par l’homme, mais aussi et surtout pour l’homme.
En effet, par obligation et pour obtenir les indispensables compensations de prix de ce qu’il produit (lait, viande, céréales, vin) l’agriculteur a du passer de l’oral à l’écrit sans aucun droit à l’erreur. Sans ces compensations il ne pourrait ni vivre, ni continuer à produire. Si elles devaient disparaître ce ne pourrait être qu’au profit de prix rémunérateurs, permettant de dégager un revenu comparable aux autres catégories socio- professionnelles.
Nos fermes produisent des produits d’excellence, labellisés, AOC Gaillac, veau et volailles du Ségala, lait ou fromages de vaches ou de chèvres, agneau de pays, porcs charcutiers, oies et canards, nourris avec des céréales et de l’herbe. Nos exploitations produisent déjà des biocarburants, elles en produiront plus encore car ce sont des énergies renouvelables dont nous avons besoin, l’objectif étant seulement de satisfaire aux directives européennes. Ces productions concurrentielles parce que nouvelles, orienteront à la hausse le prix des produits agricoles.
Et le panier de la ménagère dans tout cela ? observons, il comprend des produits laitiers, du pain, de la viande, des légumes, du vin, des fruits pour l’essentiel. Et il ne pèse que
13% du budget. Les produits d’ excellence issus de nos terroirs doivent y être présents tout comme dans la restauration collective pour permettre au consommateur de cultiver le goût de l’authentique en ne payant pas forcément plus cher (circuit direct). Renouer avec le bien manger, permet aussi d’avoir un impact sur la santé publique, par une alimentation saine et équilibrée .
Enfin, la recherche doit être le ciment nécessaire pour définir les fermes de demain, combien de travailleurs dans chacune, quelle capacité de production ? la recherche doit aussi permettre le développement de l’agriculture raisonnée, déjà très présente, mais aussi biologique. La recherche neutre , impartiale est la seule façon de poser le problème des OGM non pas de façon globale mais dossier par dossier avec rigueur et autorité.
C’est pourquoi, l’agriculture de chez nous, comme celle de la France, la première en Europe, doit tenir toute sa place, dans la valorisation de nos espaces ruraux, par l’homme, mais aussi et surtout pour l’homme.