Françoise RODET et Christian ANDRIEU
Une complémentarité de compétences au service du Tarn
Une complémentarité de compétences au service du Tarn
Depuis que l‘on évoque mon nom dans le cadre des législatives pour la 2ème circonscription, j’ai rencontré un formidable élan convergent de femmes et d’hommes venus de tous les horizons, dont beaucoup ne sont jamais entrés en politique mais qui sont lassés de la situation actuelle. Nous avons en commun la volonté de voir le Tarn enfin se relever. Ceux qui m’ont encouragée m’ont affirmé ne plus accepter les clivages politiques ; en réponse à cette attente les différents partis centristes représentés dans notre département : Alliance Centriste, Mouvement Démocrate, Nouveau Centre, Radicaux Valoisien ont pris l’initiative de s’unir sous le vocable : Union des Centristes du Tarn. Cette formation a donc décidé de présenter un seul candidat commun par circonscription et m’a fait l’honneur de retenir ma candidature ainsi que celle de Christian ANDRIEU, mon suppléant ici présent.
Christian et moi formons un duo très complémentaire. Lui représente le nord du département, 1er adjoint à Almayrac, moi le sud à Graulhet. Je vis en zone urbaine, lui en zone rurale et ses activités professionnelles de conseiller agricole lui confèrent une excellente approche du monde rural. Ingénieur économiste, il m’apporte d’autres regards et personnellement, j’ai un profil plus social. Nos compétences sont complémentaires, ce qui est un atout sur un territoire aussi varié que le notre.
Elue de Graulhet, alors 3° ville du département pendant 10 ans, mon bilan en tant que Maire s’est révélé plus qu’honorable et ma gestion financière en « bon père de famille », soucieuse de l’administration des deniers publics a reçu l’approbation du Trésor Public ainsi que celle de cabinets d’audit mandatés par l’actuel maire de la ville.
J’ai préféré perdre mon mandat que de souscrire ou de valider certaines compromissions…C’est ma ligne de conduite, je n’en ai jamais changé et n’en changerait jamais… La politique pour moi, c’est d’être au service de mes concitoyens, sans souci d’égo à cultiver, car médecin, mon métier m’a déjà comblé en tout point.
Ma légitimité est donc celle de la continuité d’une action politique au sens noble, dont l’engagement a débuté sur d’autres terres longtemps auparavant ; cela se passait vers Poitiers avec ce rêve fou de création du futuroscope ; une réussite pour cette région trop tardivement copiée ici avec Cap découverte, lequel impacte et impactera pour longtemps encore nos projets.
Ma légitimité, est la suite d’un engagement dans le gaulisme pour ce qu’il avait de plus humaniste. Pestant contre l’Europe et mettant tout en œuvre pour sa réussite car il n’y avait à l’issue du dernier conflit aucune autre voie possible et il n’y en a encore pas d’autres.
Ma légitimité vient aussi et surtout de la proximité avec les citoyens qui pour nombre d’entre eux furent et sont encore des patients ; c’est à leur côté, pratiquant une médecine rurale, que j’ai voulu apprendre et de fait appris leurs difficultés leurs soucis et leurs misères. Cette médecine rurale, j’ai souhaité y revenir pour sentir la respiration du peuple pour lui tenir la main et en un vieux réflexe prendre son pouls.
Ma légitimité est enfin celle de cette terre du Tarn que j’ai fait mienne depuis bientôt trente ans ; le Tarn m’a accueillie, et ma compréhension des pays méditerranéens a facilité celle de ma ville.
La légitimité en politique ne peut être l’apanage d’un seul parti, c’est pourquoi mon objectif prioritaire est de rassembler celles et ceux qui savent aller à l’essentiel exprimant un attachement indéfectible au Tarn et à la France, dans l’expression la plus aboutie de nos valeurs républicaines et laïques ; ils sont lassés de voir qu’après des décennies d’idéologie socialiste, rien ne bouge vraiment, et que les intérêts supérieurs du pays sont oubliés.
Nos concitoyens se sentent de plus en plus piégés dans des fiefs socialistes qui ressemblent à des poupées russes : une majorité de communes et de cantons socialistes dans des intercommunalités, un département, une région, socialiste. On aurait pu penser que cela serait positif pour l’intérêt général, force est de constater qu’il n’en est rien.
Sur le plan local, certains énoncent un refus de la rigueur signant ainsi une ligne de conduite bien connue depuis 1981 qui consiste à faire porter aux générations futures le coût de nos dépenses.
Quant aux valeurs républicaines et laïques souvent évoquées, elles ne sont pas la marque de fabrique du seul parti socialiste ! Pas plus que celui du cœur, ils n’ont pas le monopole de la laïcité qui ne se résume plus à l’anticléricalisme primaire d’antan !!!
Mon objectif : proposer une alternative crédible au discours qui nous a mené à 1700 milliards de dette souveraine, pour la France, et 273 millions d’euros en 2010 pour le Tarn ; savez- vous que les emprunts représentaient 62 % du budget du département en 2010 et cela a empiré depuis. Le Tarn dépense quasiment le produit de sa taxe d’habitation pour rembourser ses annuités, demain comme aujourd’hui on ne rasera pas gratis.
La politique est devenue une coquille vide hyper médiatisée dont les acteurs n’ont de cesse que de détourner la voix du citoyen vers l’une ou l’autre des deux machines de pouvoir qui monopolisent la vie politique depuis trop longtemps.
La source de Vie de la démocratie , c’est le débat politique, la confrontation des idées, pour faire émerger des voies médianes indispensables au plus grand nombre. C’est notre définition.
Notre nation doit rester fidèle à son modèle républicain pour une société juste, ambitieuse responsable
Cette société doit veiller à l’équilibre des territoires grâce à des services publics réformés mais qui doivent rester publics. Cet équilibre passe par une agriculture raisonnée et une urbanisation maîtrisée.
Cette société doit offrir les mêmes chances à tous pour que chacun s’y accomplisse dans sa formation, son travail, sa famille.
Mais il y a loin de la coupe aux lèvres…
Un habitant de Milhars ne dispose pas aujourd’hui d’une facilité de soins identique à celle d’un Albigeois.
On peut aussi évoquer le problème vécu par les adolescents de Graulhet qui ne bénéficient d’aucun lycée d’enseignement général et doivent perdre une heure matin et soir pour se rendre dans d’autres villes.
les réseaux ferroviaires et routiers sont-ils suffisants pour désenclaver notre territoire ?
La réponse est NON. Vous le voyez, il y a beaucoup à faire, ce ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres.
Modestement mais avec conviction, je sollicite le suffrage des électeurs de la 2° circonscription du Tarn.
Je vous remercie.
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