Les dettes souveraines sont à l’origine de la crise actuelle
Pourquoi maintenant et pas avant ? A cause de la confiance dans le marché
et de cet axiome de base : un état ne peut être en faillite , et pourtant
nos grands parents nous « bassinaient » avec les emprunts russes
L’Allemagne et les pays riches plutôt au Nord de l’Europe
ont beau jeu de traîner les pieds pour offrir leur aide alors que leur balance
commerciale largement excédentaire provient des produits que nous leur avons
acheté. Dans une moindre mesure les atermoiements de l’Allemagne pour sauver la
Grèce qui représente quelques points de PIB sont comparables au refus de Bush
de sauver Lehmans Brohers. Carence totale outre Atlantique et immobilisme côté
Europe. L’Allemagne est à nouveau très forte sauf pour la natalité mais ce
critère ne rentre pas en considération sur des perspectives à court ou moyen
terme, elle est la plaque tournante de la vieille Europe Il lui faut prendre
conscience, elle le fait avec lenteur, de la solidarité nécessaire qu’elle doit
s’imposer pour sauver son marché qui par effet de domino à partir de la Grèce
pourrait la toucher en retour.
Parce que les marchés financiers demandent des engagements
clairs, et que nous n’ égrenons que des mesures palliatives sans réelle
cohérence échelonnées dans le temps, le remède devient pire que le mal et ces
marchés ne sont absolument pas rassurés, d’autant que les élections de tel ou
tel pays les poussent à une réserve et une prudence faisant disparaître le mot
confiance de leur vocabulaire.
Que faudrait-il faire ? Tout d’abord ouvrir le débat
économique en France car il a été inexistant malgré deux années de campagne
électorale , ladite campagne préférant s’égarer…Ensuite faire en sorte qu’une
gouvernance politique et économique voit le jour et non ces marathons de
rencontres de chefs d’état avec les
effets d’annonce que l’on sait … Une gouvernance établie aurait pu déclarer le
programme socialiste incompatible avec les engagements de nos voisins et leurs
critères économiques, alors que l’on a attendu un mois après l’élection du
nouveau président …
Mais c’est là que le bât blesse car cette gouvernance équivaudrait
à déqualifier les présidents et parlements nationaux en présidents et
parlements de régions
Le budget de chaque pays serait déterminé par avance en
dépenses recettes avec pour seul mot d’ordre de s’en tenir à ce qui est écrit
Alors et alors seulement une mutualisation de la dette des
états avec
engagement contractuel des remboursements pourrait permettre de retrouver la
Confiance source de bien être et de prospérité déclinée en termes de santé de logement d’emploi
Il n’y aura pas d’autres solutions à part la pire l’implosion
de la zone euro ce qui ne peut satisfaire le monde entier c'est-à-dire le yen
et le dollar ; mais il est à craindre que les mesures chichement négociées
avec des délais d’application trop importants n’entretiennent un climat
structurel de crise plus délétère que la crise en elle-même car il faut rappeler
à l’envie que le vieux continent continue d’être attractif pour son activité,
sa formation, sa recherche et de nombreux autres critères qui ne sont pas intégrés
par les agences de notation à commencer par la paix et la douceur de vivre.
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