SITE DE COMMUNICATION DE CHRISTIAN ANDRIEU NE A ALBI LE 11 JUILLET 1955 ET VIVANT DEPUIS TOUJOURS SUR LA PETITE COMMUNE D'ALMAYRAC , EX-CANTON DE PAMPELONNE, 2ème CIRCONSCRIPTION DU TARN en MIDI PYRENEES.
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Bayrou: "La laïcité est positive en elle-même"
François Bayrou dénonce le Tribunal Arbitral.
Dans le même entretien cité précedemment, François Bayrou a vivement commenté la décision du tribunal arbitral qui a condamné le Crédit Lyonnais à verser 285 millions d'euros à Bernard Tapie dans le dossier Adidas. Après avoir développé les motifs de son indignation, il a demandé qu'une commission d'enquête parlementaire soit mise en place pour savoir quel a été l'enchaînement des faits qui a conduit la justice a être "remplacée" par des "arbitres".
Vendredi dernier un tribunal arbitral a condamné l'organisme public, le consortium qui gère le passif du Crédit Lyonnais, à verser à Bernard Tapie 285 millions d'euros, dans le dossier Adidas. Pour François Bayrou ce sont au bout du compte les contribuables qui seront obligés de payer cette somme; mais il se dit qu'en fait, le fisc, l'urssaf vont récupérer en tout 190 millios d'euros.
Selon le président du Mouvement Démocrate, ceci est une opération d'intoxication.
Je dis, sans crainte d'être démenti par personne, premièrement, que cette somme ce n'est pas le Crédit Lyonnais ou quelqu'organisme que ce soit qui va la payer, c'est le contribuable, le contribuable français, l'Etat. Deuxièmement, qu'est-ce que cette somme représente? Parce que c'est très très difficile, naturellement, d'arriver à se représenter des chiffres aussi astronomiques. Cette somme, elle représente, écoutez bien, la totalité de tous les salaires, annuels, des 15000 postes d'enseignants français qui vont être supprimés l'année prochaine, la totalité. Ou elle représente, car Le Monde dit 400 millions d'euros [au titre des intérêts... ], elle représente l'effacement du déficit de l'hôpital public en France. Tous les hôpitaux publics sont en déficit, cela représente à peu près cette somme-là.
Et cela, sans décision de justice [ et par un tribunal arbitral ] Mais c'est une blague de dire tribunal arbitral ! On a justement voulu mettre en place des arbitres qui sont des personnes privées, ... d'ailleurs, lourdement dédommagées... elles vont toucher chacune plus de 300 mille euros. On a voulu mettre en place ces "arbitres" pourquoi? Pour éviter la décision de justice dont on savait, en raison d'une décision de la Cour de Cassation, dont on savait qu'elle serait défavorable à Bernard Tapie. Pourquoi? Parce que les plus hautes autorités du pays avaient décidé ainsi de protéger cette personne, à qui je n'en veux même pas, parce que ce n'est pas la faute de Tapie, il y a toujours eu de tout temps des aventuriers ...
- Un, je dis, il y a toujours eu des aventuriers, qui jouent avec le banques , qui jouent avec le fisc pour essayer de faire fortune. C'est la responsabilité de l'Etat de l'empêcher.
Il y a eu des protections au plus haut niveau... chaque fois que Nicolas Sarkozy a été soit au ministère des finances, soit à la présidence de la République, comme par hasard, des protections se sont déclenchées à l'endroit de Bernard Tapie, lequel lui-même, s'est enrôlé toujours sous les bannières ... Je ne connais pas la nature du lien, mais il n'y a personne qui ignore que la situation ainsi créée, elle envoie un message à tout le monde, et ce message est très simple, c'est : "si vous êtes avec moi, vous êtes protégé et vous n'aurez qu'à vous féliciter des libéralités dont vous ferez l'objet par l'Etat, si vous êtes contre moi, à ce moment-là, on vous casse.
[Pierre Mazeaud, qui est un des trois arbitres, n'est pas suspect de sarkozysme] ... Mais je ne sais pas... j'ignore totalement, ou plus exactement, j'exprime les plus grandes réserves. Quelles sont les compétences de Pierre Mazeaud en matière de droit des affaires? Pourquoi n'a-t-on pas laissé faire la justice ? C'est une blague totale! Il va y avoir au bout du compte pour Bernard Tapie plusieurs centaine ... enfin, je ne sais pas, 200 millions, [on dit] qu'il a 200 millions de dettes. Il n'a pas des dettes à cause de cette affaire Adidas. Bernard Tapie a des dettes en raison d'affaires multiples, antérieures. l'affaire du Phocéa, l'affaire Testut, des fraudes fiscales, ...pour lesquelles
il a été condamné par millions et millions d'euros. La question, elle est celle-ci : l'Etat, il n'est pas fait pour justifier des entorses aussi graves à la loi, et pour les récompenser. Songez que Bernard Tapie va, avec cette somme, être parmi les grandes fortune françaises. Et pendant ce temps, les pauvres gens, on les conduit au désespoir et on les pressure. Je trouve que ça n'est pas juste. Et il faudrait, je finis sur une proposition, proposition qui , vous allez le voir, liée à la question précédente. Il faudrait une commission d'enquête parlementaire qui accepte d'aller regarder
Ce que pour le moment, personne ne veut faire... une commission d'enquête parlementaire qui accepte d'aller regarder quel est l'enchaînement de décisions qui a conduit à écarter la justice et à la remplacer dans des conditions aussi controversées, pas des "arbitres"? Pourquoi est-ce que le contribuable va être appelé à payer des fortunes alors que la loi aurait dû normalement le garantir?
François Bayrou ne votera pas la réforme des institutions
François Bayrou a expliqué, le jeudi 17 juillet sur RTL où il était l'invité de Philippe Corbé, pourquoi il ne voterait pas la réforme des institutions, conformément à ce qu'il avait annoncé.
: ...[Par exemple les radicaux de gauche], le fait que le président de la République aille jusqu'à négocier lui-même, pour obtenir quelques voix, des nominations, ou bien l'arrangement d'affaires, ou bien ... le fait qu'on pourra faire un groupe parlementaire avec, je ne sais pas, dix ou douze ou quinze députés, tout çà ce sont des marchandages qui ne sont pas dignes de ce que la réflexion institutionnelle devrait être. On devrait... on aurait dû mettre autour de la table les grands courants du pays, en regardant ce que sont les problèmes fondamentaux, ces problèmes-là, on n'y touche pas et donc je ne voterai pas ce faux-semblant.
Editos de Marianne : " Bayrou, ce moucheron que Sarko n'arrive pas à écraser."
Le lundi 12 Mai 2008 le journal MARIANNE, par la plume de Nicolas Domenach dans le cadre des Editos de Marianne, a publié une excellente analyse :
Bayrou, ce moucheron que Sarko n'arrive pas à écraser
Par Nicolas Domenach.
Isolé à l'Assemblée, persécuté par la droite et la gauche réunies, le Béarnais reste présent dans le coeur des Français.
François Bayrou est seul. Très seul. De plus en plus seul, exilé là-haut tout là-haut, au plus haut des gradins de l'Assemblée nationale avec les non inscrits, dans ce qu'il appelle « le pigeonnier de la liberté ». Solitaire donc, mais vivant. A ses côtés ne reste plus que son ami Pyrénéen, le fidèle Jean Lassalle, ce géant chantant qui bat des mains comme des ailes quand son chef tente de prêcher… dans le désert parlementaire.
La droite fait en effet comme s'il n'existait plus, ne lui accordant pas même l'aumône d'un regard ou d'une attention lorsqu'il se manifeste. Le brouhaha du mépris accompagne ses rares propos. L'UMP se distrait ostensiblement, mais la gauche aussi, qui ne veut pas lui accorder davantage d'existence, encore moins peut-être, et vaque à son courrier comme à ses conversations quand le président de l'UDF s'exprime à la tribune de l'Assemblée nationae. C'est rare ; le règlement du parlement est fait justement pour que les orphelins de groupe soient réduits à la portion congrue. Or, la portion congrue, encore plus réduite après sa défaite aux municipales dans sa bonne ville de Pau, cette demi-portion que les derniers des derniers sénateurs UDF ont entrepris d'abandonner sous la férule exigeante du président de la République en personne, cet avorton du Centre ne perd pas le sourire.
Bayrou, « Lou ravi du Béarn » comme l'appellent méchamment ses ennemis, et il en a beaucoup, a été requinqué par les récentes enquêtes d'opinion qui prouvent qu'il existe encore. C'est la force de ce thermomètre-sondagier, il peut vous donner une « bonne » fièvre. Il y a d'abord eu le sondage CSA-Marianne qui lui accordait 19 % d'intention de vote pour la prochaine élection présidentielle. Soit un point de plus qu'après le premier tour de 2007, alors qu'il a raté l'entre deux tours et que la stratégie d'alliance tous azimuts aux élections municipales a été pour le moins erratique. Nicolas Sarkozy en a pourtant profité pour répéter la consigne d'extermination et s'énerver contre ceux qui ne la suivent pas, tel Alain Juppé : « il faut écraser l'infâme… ». Le chef de l'Etat est bien obsédé par ce moucheron dont il ne parvient pas à se débarrasser.
Car la stratégie d'éradication poursuivie par le président en personne ne fait pas de doute. Il l'a suffisamment répété à ses proches, parfois avec colère, car leur écoute est trop molle, nonchalante : « Nous avons laissé Bayrou survivre en 2002 et il n'a cessé de nous pourrir la vie. Il faut éviter à tout prix qu'il puisse nous prendre des voix en 2012 ». Voilà pourquoi les manœuvres de déstabilisation ont repris de plus belle au Sénat - un sénateur en moins c'et de l'argent en moins pour le parti bayrouiste - et voilà pourquoi Sarkozy presse aussi le Nouveau Centre de se structurer et de s'organiser davantage ; le jeune Christophe Lagarde, député de Seine Saint-Denis est ainsi particulièrement mis en avant, car lui connaît bien Bayrou et peut donc lui faire mal… », dit-on à l'Elysée.
Mais Bayrou commence à avoir le cuir vraiment épais, même si lui pèse cette quarantaine de pesteux qu'il doit subir avec Marielle de Sarnez. Tant que les Français et les militants ne le lâchent pas, ça va. Or non seulement ils ne l'ont pas rayé du paysage mais encore ils veulent le réintroduire dans le jeu. C'est lui qu'ils plébiscitent ainsi comme futur Premier ministre pour succéder à Fillon, loin devant Kouchner, Alliot-Marie, Juppé, Borloo, Dati… Il a en lui quelque chose de calme, de déterminé, de paysan, et pour cause, qui rassure face au président Zébulon. En dépit des critiques sur ses inconséquences et sa grosse tête, sa personnalité ne rebute pas. Mais plus encore, ses critiques de fond du sarkozysme sont partagées par les Français, alors qu'il les a exprimées le plus tôt et le plus durement : son refus de l'argent roi et du culte des idoles tocs comme de la réussite tic, son exigence de partage et d'équité, ses appels à plus de retenue dans l'exercice d'une fonction royale que ce spécialiste d'Henri IV a toujours voulue plus majestueuse et plus rassembleuse, son langage de vérité sur les déficits et son exigence de ne plus jeter l'argent par les fenêtres, sa détestation du modèle américain de consommation et de perte d'être… »etc… Sur le fond, les Français lui ont donné raison !
Mais les classes populaires et moyennes qui se détachent de Sarkozy vont-elles aller vers lui, qui ne parvient pas à constituer d'équipe ? Les perspectives sont plus souriantes aujourd'hui qu'hier : pour les élections européennes, ce sera plus facile qu'aux municipales avec la proportionnelle régionale. Et puis les militants n'ont pas déserté: alors que UMP et PS perdent plus de 30 % de leurs adhérents. Un constat le ravi : les foules déçues du sarkozysme ne se tournent pas d'enthousiasme, il s'en faut, vers une gauche préoccupée d'abord de ses affrontements nombrilistes.
Bayrou, sûr de son coup, a prophétisé un éclatement du PS dont il attend avec impatience les retombées. Ca ne dépend pas de lui certes, et si le Parti socialiste échappait à ses démons de la division, là ce serait plus coton. Le patron du Modem n'est donc pas maître de son destin et paraît parfois plus enclin à accrocher sa charrue à sa bonne étoile qu'à creuser profond son sillon pragmatique. Mais Bayrou a le sourire confiant des nouveaux évangélistes qui ont vu Dieu ou la mort de près : il décrit avec sérénité le long chemin ouvert devant ses pas. Un chemin difficile, escarpé, un chemin d'épreuves souvent et de croix parfois, mais il avait prévu l'échec du sarkozysme, puis la fracture de la gauche et enfin sa percée. Il y a près de 20 ans, il me disait et me répétait en privé : « je créerai une force autonome, je me présenterai à la présidentielle : la première fois, je ferai un score à un chiffre, la seconde fois, ce sera à deux chiffre, la troisième fois, je gagnerai… ». Il y croit… Vous comprenez pourquoi Sarkozy, Copé et les autres veulent l'enterrer vivant.
Nicolas Domenach
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Tags : bayrou; lassalle; modem; sarnez; udf
JE NE VOUS ABANDONNE PAS !
Bonjour à tous !
Je remercie les 1526 visiteurs de ce blog depuis le 2 février dernier.
Le canton de Pampelonne est resté dans le giron de la majorité départementale et on ne peut s"en réjouir. L'hégémonie d'un seul parti est déjà bien trop présente au Conseil Général du Tarn, ce n'est pas sain.
La majorité départementale encore renforcée vient d'offrir la commission des finances à l'opposition, ce qui permettra d'être attentif aux évolutions budgétaires.
Aujourd'hui, la question est donc bien de savoir : Que va devenir notre canton ? Que va devenir notre département ?
En aucun cas je ne regrette cette campagne, elle m'a permis de vous rencontrer.
Ma présence sur le canton m'a fait détecter un besoin d'écoute, de présence, d'explications chez bon nombre d'entre vous.
J'ai repris mes activités professionnelles bien évidemment, mais vous savez qu'elles me permettent d'être au plus près de la population du canton, de chacun d'entre vous.
Dans l'attente de nous rencontrer, je reste donc très attentif !
Remerciements
En second lieu, j'apprécie à sa juste valeur l'amitié que m'ont fait Anne Laperrouze, Françoise Rodet, Pierre Nespoulous et Henri Géraud en participant aux réunions que j'ai organisées. Je me dois aussi de remercier toutes les personnes d'horizons divers, qui ont œuvré pour ce résultat, entre autres ma remplaçante Florence Sabatier ou Frédéric Esquevin dont j'étais le suppléant aux dernières législatives.
Démocrate, élu d'Almayrac, je veillerais à ce que les valeurs humanistes progressent et à conforter les liens entre les générations comme entre villages. Je souhaite ardemment que le nouveau conseiller général apporte à notre canton, durant ce mandat, la sérénité qui lui fait actuellement défaut
Economiste, je serais attentif au devenir de toutes les entreprises sans exception : elles sont le fer de lance du développement et de la gestion de notre territoire... et je continuerais d'observer Cap Découverte (1,5 millions d'euros au budget primitif).
"Trois questions à Christian Andrieu, candidat du MoDem"
Observateur finalement neutre de cette campagne quelle est votre analyse au seuil du deuxième tour ?
Le conseil général, c’est une élection de proximité de contact, on constate que chaque candidat ou candidate a obtenu d’excellents résultats dans la commune dont il est issu, et dans ce contexte, de façon arithmétique, la plus forte addition est celle de Tanus-Pampelonne.
C’est affligeant, car malgré les incantations, il sera encore et toujours très difficile de faire émerger une homogénéité dans ce canton qui comporte quatre pôles distincts. La tâche sera d’autant plus ardue que certains plébiscites me semblent être autant d’entraves à un fonctionnement serein et équitable.
Pour le reste c’est à dire l’essentiel : mon programme, je considère avoir été largement plagié mais c’est une bonne chose que de donner quelques coups d’aiguillons.
Je souligne être en effet parfaitement neutre, et être aussi le seul à pouvoir fédérer des énergies diverses y compris et surtout celle des maires et conseillers municipaux récemment élus ou réélus. Je suis, depuis bientôt 20 ans, élu d’Almayrac, donc, peu suspect de favoritisme et en dehors de vaines querelles. Centriste, je suis un conciliateur infatigable capable de rassembler différents courants politiques et je suis aussi bien placé pour gérer au mieux la charnière entre l’urbain et le rural de part la profession que j’exerce.
Et l’avenir de ce canton ?
La richesse d’un territoire se mesure au potentiel de ses entreprises agricoles, artisanales, et bien sûr celles qui de tailles plus importantes sont déjà installées ou s’installeront dans notre secteur, par exemple à la Croix de Mille : elles pourront permettre de fixer une population active qui par sa présence renforcée nous permettra de tous mieux vivre au pays - c’est mon slogan- Avoir une population active cela implique aussi la prise en compte des deux ages extrêmes : ne pas négliger la prise en compte des personnes âgées à l’intérieur ou dans le prolongement de leurs familles respectives tant que cela est possible (renforçant tout à la fois le lien intergénérationnel et tout simplement la Famille), et ensuite de leur permettre l'accès en maison de retraite médicalisée locale. Parallèlement les besoins en crèche doivent être pourvus en particulier dans le cadre d'une structure de crèche familiale.
Et vous, quel jugement sur cette campagne ?
Je pense que ma candidature aura fait bouger des lignes, y compris dans certains conseils municipaux car il faut oser s’investir, et parfois ce n’est pas simple, C'est pour cela et pour tellement d’autres choses que vivent les associations, autant d’écoles citoyennes au service de tous ! Le travail se fera désormais avec plus de transparence, de communication, avec tous les élus, pas forcément quelques-uns uns ( cela m’a été dit !) et à l’heure actuelle nous avons des moyens de communication que nous n’avions pas il y a seulement quelques années. Je reste persuadé qu’on a besoin de tout le monde, qu’il faut se rassembler pour « agir pour tous » et qu’il faut laisser de côté le système de la pensée unique omniprésent…
Merci à vous qui m'avez apporté votre soutien !
Grâce à votre soutien je suis présent au second tour… Soyez-en sincèrement remerciés. Mes engagements, sont déjà connus de vous tous. Continuez d'être mes relais pour les faire aboutir et pour convaincre du bien fondé de nos options, pour fédérer et travailler ensemble.
Dimanche, avec votre aide et celle de tous ceux que vous aussi saurez convaincre du bien fondé de mes engagements nous aurons l'opportunité d'un réel (et nécessaire) changement !!!
COMPTE RENDU D'UNE REUNION VIRTUELLE
QUELQU’UN M’A DIT….
A votre contact j’ai pris connaissance de divers problèmes et j’ai pu en débattre avec vous :
Les aides attribuées aux entreprises de la Croix de Mille ne doivent pas faire oublier les entreprises qui existent déjà et qui ont besoin de soutien dans le contexte de gabegie de Cap Découverte.
Un maillage de commerçants permettant aux trois bourgades d’avoir accès à presque tous les services semble une idée à creuser.
Le train ne s’arrête plus à Tanus alors qu'une urbanisation existe sur l’axe Vers - les Farguettes -Tanus.
Les transports de personnes pourraient être assouplis et plus proche des désirs de chacun, là encore il s’agit juste d’écouter et d’appliquer au mieux…
Un poids public dans cette zone serait opportun et aiderait, en la simplifiant, l’activité d’exploitations agricoles.
L’écologie appliquée et l’agriculture raisonnée et aussi le bio… tout cela autour d’une prise de conscience citoyenne, je l’ai entendu mais je n’en ai pas la même approche que mes concurrents. J’aime marcher mais je sais que traverser des pâturages peut ne pas être dénué de danger (par exemple si une vache vient juste de vêler), de grâce ne faisons pas n’importe quoi : chaque année des professionnels sont accidentés, alors qu’ils connaissent parfaitement les animaux et leurs réflexes.
Les chasseurs savent se promener dans la nature sans risques parce qu’ils ont acquis une lisibilité de cette nature leur permettant de l’observer et de la comprendre. A côté de cela le sentier matérialisé et balisé qui semble être une autoroute pédestre… n'est pas pour autant sans risque et ne saurait ouvrir des droits.
Les exploitations agricoles sont le fer de lance de notre activité avec l’artisanat dans son prolongement parce qu’elles génèrent des emplois induits, le conseiller agricole que je suis le sait et il fera tout ce qu’il pourra pour alléger les éventuelles tracasseries administratives qui pourraient avoir comme conséquence la disparition pure et simple de certaines d’entre elles.
J’ai pris en compte avec Anne Laperrouze la préoccupation du devenir des aides PAC qui sont des compensations de prix à la production, on ne le dira jamais assez au consommateur, sachant que sur chaque exploitation une part importante est consacrée à financer pour partie les déficits et qu'elles ne viennent pas conforter un revenu.
La réforme incontournable de l’état et des petites communes a été évoquée avec Pierre Nespoulous.
Henri Géraud nous a fait toucher du doigt les progrès nécessaires et les économies de fait à réaliser avec une meilleure synergie entre la région et l’état sur le problème des transports de personnes
Le contact avec les associations d’aides à la personne doit être renforcé, il s’agit plus de facilitation que d’évolution…
Bien sûr les petites retraites mériteraient d’être augmentées, et ce n’est pas un conseiller général qui pourra le faire, mais il faut souligner que cela ne sera possible que dans un contexte de presque plein emploi, ce qui semble se réaliser tout doucement, soyons honnêtes pas parce que telle ou telle mesure sera ou a été appliquée mais surtout parce que la pyramide des âges nous est dans son ensemble plus favorable …
Au risque d’être long, j’arrête ici cet inventaire à la Prévert, qui ne saurait être complet et je vous donne rendez-vous dimanche, en espérant avoir été compris, car le Mouvement Démocrate qui m’est cher semble rencontrer un écho favorable, et que tout le monde s’accorde à penser que rien n’est tout bon ou tout mauvais ; c’est l’expression d’une république mature que d’aborder avec dignité des rendez-vous citoyens dans lesquels les différentes approches s’additionnent plutôt que de se combattre.
Centriste Tonton ? Un jour forcément !!!
L'un de mes concurrents "estampillé" conforte sa légitimité socialiste en invoquant le soutien de Roger Lagorsse.
Petite remontée dans le temps :
1972, "Cette année là [… ], Laurent Mathieu avait été réélu maire d'Albi, avec au nombre de ses adjoints Jean Imbert et Roger Lagorsse, dont la présence sur cette liste de droite peut paraître étonnante quelque trente ans plus tard, l'intéressé étant devenu fer de lance du parti socialiste" ( Pierre Nespoulous – Je n'ai pas vu le temps passer - )
Il ne s'agit en aucun cas d'une erreur puisque le même Roger Lagorsse se représentait de nouveau en 1977 sur la liste du même Laurent Mathieu avec lequel il était battu. !!! Certains savent choisir le camps gagnant , la gauche avait le vent en poupe, alors Tonton s'est rapproché de la gauche.
Mais pour passer de la droite à la gauche, il faut bien passer par le centre à un moment ou à un autre, non ???
Tout ceci n'entame en rien la sympathie que nous lui portons...
Echos de Campagne
Certes, il est plus facile de sonner aux portes qui sont déjà acquises, guidé par une personne avertie !
Pour moi, cela eut été un manque de tolérance et de respect pour les électeurs. Je suis passé partout où vous étiez sans aucune distinction, sans aucun ciblage. D’aucuns éprouvent le besoin de préciser et de répéter qu’ils ne sont pas sectaires ; personnellement je n’ai nul besoin de le dire vous le savez …
La situation économique se dégrade certes, il ne peut en être autrement avec 1500 à 2000 milliards d’euros de dette de l’état et avec 50 milliards pour les intérêts de cette dette chaque année creusée par les tous les dirigeants. Mais cela, ce n'est pas du ressort du département et le conseiller général que vous élirez n'aura pas de pouvoirs à ce sujet. Par contre, nous, nous avons "Cap découverte"… à chacun son gruyère et ses trous !!!
Comment espérer une autre politique de la part de la majorité Départementale ? Ne rêvons pas, malgré les belles promesses, il en sera demain comme il en était hier et si ça ne marche pas ce sera la faute de l’état de l’Europe... jamais de leurs bêtises et de leurs errements !
Quand on fragilise avec toujours davantage de contraintes des exploitations agricoles on ne peut pas dire que l’on souhaite un développement harmonieux du territoire ! Il nous faut certes des partenaires très actifs dans la recherche des entreprises mais ils sont parfois par la volonté même du conseil général concurrentiels entre eux (Agence Agate, bien souvent en "faux partenariat" mais en "vraie concurrence" avec les CCI)
L’économiste que je suis sait définir les profils les mieux adaptés à notre situation et à notre main d’œuvre disponible capable d’une grande capacité de travail dans un temps limité avec pour corollaire une grande adaptabilité, le tout aboutissant à une qualité conceptuelle optimisée.
Sur la complémentarité des bourgs, que l'un de mes adversaire semble découvrir après en avoir utilisé la rivalité, j’ai noté que nous disposons dans le canton de deux foyers logements (qu'il préside !) et que personne n’était vraiment satisfait Alors que l’on veuille améliorer tout cela et faire disparaître les querelles de clocher c’est très bien ; mais au fait : quel clocher fait-on disparaître en premier ?
La seule issue valable, c’est d’élire un conseiller général non directement concerné par ces querelles ; le même candidat déjà cité écrit récemment " le passé a montré que nous devons être rassemblés dès le premier tour ", ce rassemblement résonne comme une incantation, qui ne trouve d’écho que dans ma candidature : n'étant impliqué ni dans une querelle de parti, ni dans des rivalités de clochers, mon énergie sera uniquement mobilisée pour l'intérêt équitable de l'ensemble de notre canton sans connivences sans dépendance et sans favoritisme.
Enfin, nous ne reviendrons pas ici sur les moyens à la disposition de certains. Que d’euros dépensés pour vous convaincre par votre boîte aux lettres : chaque envoi direct pouvant être chiffré à 2500 € environ… quel bel exemple de gaspillage !!!
Jean Lassale, Christian Andrieu : images d’une complicité.
Ma candidature pour le canton de PAMPELONNE
Canton de Pampelonne
Almayrac le 17 janvier 2008
A 52 ans, conseiller municipal depuis trois mandats, fortement impliqué dans la vie rurale par mon métier et mes différentes activités, je sais que le nombre d’exploitations agricoles conditionne le devenir de nos espaces. Ces fermes représentent entre cinq et dix emplois induits dont certains directement chez nous. Il faut donc veiller scrupuleusement à leur maintien et à leur transmission.
Certains projets ne peuvent être coordonnés que dans un cadre intercommunal. Ainsi : la zone d’activité de la croix de Mille en bordure de l’autoroute ou encore la liaison entre les principaux villages de notre canton pour créer un axe de circulation sécurisé et bien entretenu.
Nul doute que l’implantation d’entreprises nous amènera un regain démographique qu’il faudra gérer au mieux dans un équilibre entre le rural et l’urbain optimisé et en bonne intelligence. Dans ce contexte le maintien des services publics (école, poste, gendarmerie) est incontournable. En attendant commerçants et artisans doivent continuer à renforcer eux aussi le maillage indispensable à notre vie de chaque jour.
Aujourd’hui l’action du Conseil Général est handicapée par le lourd déficit de Cap Découverte, construit à l’encontre de contre toute logique. Nous en subissons les conséquences… Mes amis Anne Laperrouze député européen et Philippe Folliot député, tous deux conseillers généraux, ont largement stigmatisé cette grave affaire.
Le conseiller général doit être le relais indispensable entre l’action des municipalités et le département, mais il doit aussi et surtout veiller sur l’équilibre du budget départemental et empêcher certaines dérives.
Si la Majorité départementale porte une lourde responsabilité sur ce dossier, les candidats qui s’en réclament ne feront pas mieux demain qu’hier quoiqu’ils en disent !
Changer le système et marquer ma différence par mon approche de chacun : voilà le sens de ma candidature. Ma remplaçante, Florence Sabatié, de par sa formation et son expérience d’assistante de gestion, son sens du contact, possède toutes les qualités pour me seconder dans cette tâche.
Quelques données sur le canton de Pampelonne et les communes qui le composent.
Présentation générale :
Canton de Pampelonne, Région : Midi-Pyrénées, Département : Tarn, Arrondissement : Arrondissement d'Albi
Communes 9
Code cantonal 81 23
Chef-lieu Pampelonne
Population sans doubles comptes 3 656 hab. (recensement de 1999)
Superficie 16 222 ha = 162,22 km²
Densité 22,54 hab./km²
Elle montre dans toutes les communes une ébauche d’augmentation en 1968, suivi d’une perte régulière de 1982 à 1999 (à l'exception de Mirandol et d'Almayrac), ce qui se traduit par la même courbe au niveau du canton.
Communes | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
Almayrac | 226 | 275 | 266 | 269 | 267 | 275 |
Jouqueviel | 150 | 192 | 158 | 147 | 119 | 105 |
Mirandol | 931 | 1033 | 1091 | 1095 | 1110 | 1081 |
Montauriol | 65 | 83 | 95 | 88 | 62 | 49 |
Moulares | 414 | 462 | 395 | 345 | 305 | 281 |
Pampelonne | 836 | 873 | 833 | 671 | 715 | 669 |
Ste Gemme | 738 | 804 | 816 | 751 | 772 | 709 |
Tanus | 597 | 608 | 598 | 531 | 464 | 436 |
Tréban | 99 | 103 | 90 | 68 | 58 | 51 |
Canton | 4 056 | 4 433 | 4 342 | 3 965 | 3 872 | 3 656 |
Canton de Pampelonne : données géographiqes
Communes | Latitude | Longitude | Altitude | Superficie | Population | Densité |
Almayrac | 44° 06′ 06″ N | 2° 10′ 03″ E | 248-372 m | 10,97 km² | 275 hab. | 25 hab./km² |
Jouqueviel | 44° 11′ 09″ N | 2° 08′ 20″ E | 196-531 m | 12,15 km² | 105 hab. | 8 hab./km² |
Mirandol-B. | 44° 08′ 35″ N | 2° 10′ 02″ E | 214-435 m | 38,19 km² | 1 081 hab. | 28 hab./km² |
Montauriol | 44° 05′ 01″ N | 2° 19′ 22″ E | 418-606 m | 5,3 km² | 49 hab | 9 hab./km² |
Moulares | 44° 04′ 20″ N | 2° 17′ 38″ E | 315-593 m | 16,81 km² | 281 hab. | 16 hab./km² |
Pampelonne | 44° 07′ 30″ N | 2° 14′ 50″ E | 250-561 m | 36,4 km² | 669 hab. | 18 hab./km² |
Ste Gemme | 44° 05′ 24″ N | 2° 12′ 04″ E | 248-394 m | 20,16 km² | 709 hab. | 35 hab./km² |
Tanus | 44° 06′ 11″ N | 2° 19′ 06″ E | 293568 m | 19,07 km² | 436 hab. | 22 hab./km² |
Tréban | 44° 05′ 42″ N | 2° 20′ 41″ E | 419-590 m | 3,17 km² | 51 hab. | 16 hab./km² |
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Merci aux efficaces collaborateurs qui ont su dénicher ce diaporama !!!